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jaques Berque: Repossession du Monde

16 Mai 2011 , Rédigé par intelligentsia Publié dans #sociologie


Jacques Berque, islamologue
Repossession du monde
« Si Nous avons fait de vous
des peuples et des tribus,
c’est en vue de votre connaissance mutuelle »
Coran, XLIX, 13
Traducteur du Coran, longtemps professeur au Collège de France, l’orientaliste Jacques Berque, mort en 1995, était à la fois un homme de terrain et un érudit, un savant et un poète. Une harmonie qu’il tirait de sa vision profondément originale de la civilisation arabe. Ecrite dans une langue unique, magnifique, son œuvre réhabilite des peuples qui font figure d’éternels mal aimés, et contribue à les faire comprendre. Jacques Berque a ainsi joué un rôle essentiel de passeur entre les cultures. A ses élèves, il a transmis, bien plus qu’une somme de connaissances, une vision du monde.
 « Supposez qu’il se crée en France non pas un Islam français, mais un Islam de France, disons, pour simplifier, un Islam gallican, c’est-à-dire un Islam qui soit au fait des préoccupations d’une société moderne, qui résolve les problèmes qu’il n’a jamais eu à résoudre dans ses sociétés d’origine qui, pour des raisons historiques, ne sont pas des sociétés du niveau du nord de la Méditerranée. Figurez-vous le retentissement qu’aurait cet Islam de progrès sur le reste de la zone islamique. (...)
- En somme, pour les Algériens comme pour les Français, pour les musulmans comme pour les chrétiens, l’émigration peut devenir une chance ?
- Absolument, au lieu d’être un poids mort, une charge dont s’occupent seulement les flics ou à la rigueur les humanitaires, au mieux les humanitaires et en fait les flics... »
En avril 1995, quelques mois avant sa mort, l’orientaliste Jacques Berque dialoguait à la télévision avec son ami l’écrivain Jean Sur. Né en Algérie en 1910, titulaire pendant vingt-cinq ans la chaire d’histoire sociale de l’Islam contemporain au Collège de France, Jacques Berque est l’auteur de nombreuses traductions, dont celle du Coran. Il était attaché à la création d’une véritable solidarité méditerranéenne - ou plutôt à son « outillage », à son investissement d’une volonté politique, car les liens, notamment économiques, existent déjà -, il déplorait que la construction de l’Europe de Maastricht se fasse résolument vers le nord, en tournant le dos au bassin méditerranéen.
« Augmentez votre poids spécifique »
Il se livrait dans cet entretien télévisé à une précieuse analyse de l’actualité - « actualité », ou plutôt, selon ses propres termes, « émergence de situations déjà à l’œuvre depuis longtemps, et qui appellent non pas l’observation hâtive ni la recette, fût-elle recette de professionnels, mais des projets qui ne peuvent être qu’à long terme ». Il y commentait les questions de l’immigration maghrébine en France, de l’Islam et de la modernité, de l’intégrisme algérien, s’indignait de l’iniquité des accords israélo-palestiniens, et revenait sur les errements français - à son sens - de la guerre du Golfe. Diffusé sur Arte, le dialogue a été retranscrit et publié en 1996 aux éditions Mille et une nuits sous le titre Les Arabes, l’Islam et nous. Jean Sur y a ajouté en appendice un texte magnifique, intitulé Un homme matinal, dans lequel il rend hommage à son ami.
Il avait rencontré Jacques Berque à Tunis, en 1968. Ebranlé par les événements de cette année-là - il avait trente-cinq ans -, il lui demanda un conseil. Berque lui répondit : « Augmentez votre poids spécifique. » Il trouva par la suite dans ses ouvrages - Dépossession du monde, L’Orient second - un écho à ses propres préoccupations : « Je m’étonnais de reconnaître quelque chose de moi dans le destin de pays qui m’étaient étrangers. Le romantisme de l’écriture y était pour quelque chose, mais moins que l’amitié libératrice avec laquelle Berque considérait ces pays. On les disait sous-développés, il les voyait sous-analysés, sous-aimés. Il me les rendait si proches que leurs blessures devenaient les miennes. Je comprenais leurs déchirements, je partageais leurs espérances. » Lui aussi, il s’en rendait compte, avait été « colonisé », dépossédé, et avait une liberté à retrouver, une identité à reconstruire.
L’arabisme, « un trésor soustrait à l’histoire »
« L’arabisme est une manière d’être », écrit Jacques Berque dans Les Arabes, un essai dont la première version date de 1959, et qu’il a réactualisé par deux fois pour les besoins de nouvelles éditions dans les années 70. Qu’est-ce que l’arabisme, pour les peuples qui s’en réclament ? « Est arabe, à leurs yeux, tout ce qui apparaît comme antique, comme authentique, comme survivant à toutes les déformations, à toutes les adaptations : bref un trésor soustrait à l’histoire, et que celle-ci n’a pu que dilapider ou aliéner, qu’il faut donc reconstituer, dès que faire se pourra, et rendre à sa première splendeur. Est arabe, en second lieu, ce qui est unitaire, ce qui correspond ou s’appelle d’un bout à l’autre d’une sorte d’échange planétaire. Cette unité n’est pas un constat. C’est un vœu, un postulat. »
Pour Jean Sur, Berque restaure effectivement le rêve de l’unité, la possibilité d’articuler le personnel et le collectif : « En lisant Jacques Berque, écrit-il, le sous-développé que j’étais réapprenait un pays intérieur, une présence parmi les autres, retrouvait des mouvements de l’enfance scellés par le conformisme social, s’essayait à sentir, retrouvait le désir, l’encore et le davantage, le plus et le trop, l’erreur et le vertige. »
L’Orient, lieu du Verbe
 Pour Jacques Berque, homme « de terrain et d’esprit », la culture arabe était aussi et surtout un vécu : sa jeunesse algérienne, ses vingt et un ans passés au Maroc, ses amitiés nombreuses avec des intellectuels arabes... De l’Orient, il avait appris la « cofluidité des secteurs de la vie » - formule que Jean Sur emprunte à Paul Klee. Dans Les Arabes d’hier à demain, il écrivait :
« Nulle part l’être social ne se fait de rapports plus amples et plus soudains [qu’en Orient]. La splendeur du passé, les misères du présent, l’appel des sens et de l’absolu, les interdits les plus durs et l’impulsion la plus fougueuse, s’y offrent, tout ensemble opposés ou conjoints, sincères ou mimés de bonne foi. Leur synthèse, bénéfique ou ruineuse selon le cas, cumule les contraires, fait loi des disparates. Voilà l’un des traits le plus vraiment personnels de l’Orient arabe. En lui l’éternel et le transitoire, le sublime et le trivial, la furie de l’existence et la fidélité à l’essentiel s’unissent dans un geste, un propos, un paysage. C’est pourquoi l’immédiat y annonce l’authentique. »
Berque explique dans Les Arabes que la fonction de la langue est différente de celle qu’elle remplit pour les Occidentaux : « La langue est, chez les Arabes, si l’on peut risquer l’expression, phénomène social sur-total. Non seulement elle exprime et suggère, mais elle guide, transcende. » Il détaille cette explication : « l’arbitraire du signe » établi par Saussure, et constatant l’absence de lien logique entre les syllabes d’un mot et leur signification, ne vaut pas, explique-t-il, pour la langue arabe. Il donne un exemple : ainsi, en arabe, les mots se rapportant à l’écrit dérivent tous de la racine k.t.b. : Maktûb, maktab, maktaba, kâtib, kitâb. En français, ces mêmes mots sont : écrit, bureau, bibliothèque, secrétaire, livre. Les mots français sont tous les cinq arbitraires, mais les mots arabes sont, eux, « soudés, par une transparente logique, à une racine, qui seule est arbitraire ». « Alors que les langues européennes solidifient le mot, le figent, en quelque sorte, dans un rapport précis avec la chose, que la racine n’y transparaît plus, qu’il devient, à son tour, une chose, “signifiant” une chose, le mot arabe reste cramponné à ses origines. Il tire substance de ses quartiers de noblesse. »
Une langue qui transcende le réel
La démonstration vaut aussi pour sa propre écriture, même s’il s’exprime en français : ce que dit Jacques Berque est indissociable de la façon dont il le dit. Son écriture a une saveur unique. Son érudition est immense, et la lecture de ses écrits présuppose le plus souvent une solide connaissance de base de l’histoire factuelle et de la culture arabes, sans quoi certaines phrases, certains passages demeurent si hermétiques, passent si loin au-dessus de la tête, que le fou rire nerveux devient le seul choix laissé au profane. Même les passages immédiatement accessibles doivent parfois être relus deux fois pour faire sens. Mais quel sens, alors ! L’effort est récompensé par un véritable feu d’artifice. Chez Jacques Berque, le terme recherché, compliqué, n’est jamais gratuit. Sa langue est vivante, riche. Elle bannit les lieux communs, les termes galvaudés, pour se frayer son propre chemin, profondément singulier - signe de l’originalité rafraîchissante de sa pensée. Berque n’est pas seulement un érudit ; il est aussi poète et visionnaire. Son écriture est le plus souvent abstraite, mais d’une abstraction utile, prodigieusement riche de sens - « l’abstraction charnelle », dit Jean Sur -, qui sert à transcender le factuel pour révéler des vérités cachées, grâce à des analyses fulgurantes formulées dans une langue raffinée, ciselée.
Outre cette conception de la langue plus forte que la conception occidentale traditionnelle, Berque établit le primat, dans la culture arabe, « du signe sur la chose », du symbole sur le fait. Et c’est bien là une attitude de résistance, puisqu’elle fut l’arme des colonisés : « Ils utilisaient, instinctivement, les seuls moyens à leur portée : le verbe contre le fait, le maquis contre la guerre classique, l’affirmation incantatoire contre l’objectivité, et, d’une façon générale, le signe contre la chose. Que pouvaient-ils faire de plus opportun ? Et si le signe, à terme, appelait la chose ? » Cette analyse lui permet de résumer d’une formule le défi de l’indépendance pour les peuples arabes au moment de la décolonisation : « Les symboles ont pu, pour large part, triompher du fait, tant que ce fait était celui des autres. A présent, il faut aux Arabes arracher le fait, devenu leur, à la maîtrise des symboles. » Cela face à des puissances occidentales qui, de tout temps, ont tenté de « prendre, si j’ose dire, les Arabes à la glu des faits ».
Défier l’aliénation
La décolonisation a donné aux Arabes un rôle à jouer dans la communauté internationale : « Leurs affinités méditerranéennes, leur qualité de vieux classiques leur donnent une place à part dans la coalition des insatisfaits et des virtuels contre les possédants et les agissants. » L’arabisme demeure bien un refuge, un trésor inaliénable :
« Il a fallu du temps pour séculariser l’association des hommes, les prestiges de la langue, l’appel de l’unité. Ce n’est pas encore ni partout terminé. De là des équivoques persistantes, une difficulté certaine à s’ajuster aux cadres contemporains, fruits de l’histoire européenne des trois derniers siècles. De là aussi les prestiges d’une familiarité avec le sacré : noblesse d’allure, disponibilité, dépassement continuel du banal, du quotidien et de l’objectif. Privilège de n’être, et de ne se sentir jamais complètement tenu à ce qui n’est pas soi. C’est là un défaut, sans doute, mais aussi un recours infaillible contre toutes les formes du définitif. L’externe pourra être éludé, l’innové remis périodiquement en doute, et par là bien des constructions resteront précaires : mais on défiera efficacement l’aliénation, on ne se rendra jamais. »
Il y a bien, dans la vision que donne Berque des Arabes, une clandestinité fascinante, et qu’il partage - « Vous êtes un officiel clandestin », lui a dit un jour Jean Sur. Il souligne la persistance de l’idéal nomade, célébré par la poésie d’avant comme d’après l’Islam, malgré sa mise à mal par les civilisations urbaine, puis industrielle : « Après tout, le désert n’est-il pas l’exaltation de la pénurie ? N’est-il pas, jusque dans les plaisirs de la juteuse oasis, le souvenir réanimateur des soifs ? » L’« exaltation de la pénurie » est sans doute l’un des concepts les plus étrangers à la civilisation occidentale que l’on puisse imaginer. C’est toutefois bien le « souvenir réanimateur des soifs » que Jean Sur a trouvé dans l’œuvre de Berque : « Il y avait plus de demeures dans le désir que je n’avais su l’espérer », écrit-il.
Les décombres et l’espérance
Par son écriture, dont la noblesse, porteuse d’un autre système de valeurs, change le regard, l’œuvre de Berque rend justice aux Arabes, et contribue, même modestement, à dissiper les malentendus et à laver les humiliations dont le siècle n’a pas été avare à leur égard. Elle donne en outre une vision différente de peuples le plus souvent évoqués, aujourd’hui, dans le contexte de l’immigration, c’est-à-dire détachés de leur passé, de leur histoire, et « mal vus », exposés au racisme. « Je suis un Arabe, personne n’ose plus dire ce mot », lançait l’écrivain d’origine algérienne Azouz Begag, portraituré dans Libération (10 novembre 1997). On a beau rappeler de façon convenue et théorique la richesse de la culture arabe pour contrer les ravages du racisme, on en sait rarement assez pour éprouver véritablement cette richesse. Jacques Berque, lui, évoque pêle-mêle, parmi ses références, le Supplément au voyage de Bougainville, la Profession de foi du vicaire savoyard, et l’œuvre d’un contemporain indien de Rousseau, Shah Waly Ullah al-Dihlâwî, au sujet de qui il écrit :
« Serait-il - et je n’en crois rien - le seul phare à redécouvrir du côté de l’Islam, que notre remontée dans le temps, pareille à celle de Faust, se tiendrait pour récompensée de son audace. Je sais maintenant, grâce à ce penseur sunnite, qu’avant la bifurcation que la technologie déchaînée allait imprimer au devenir mondial, des cultures diverses, mais non pas adverses, auraient pu concourir. Elles auraient pu fonder à elles toutes un avenir commun. Utopie rétrospective ? Assurément, mais ce n’est qu’un cas entre bien d’autres de ces retrouvailles où les richesses du multiple se recomposent en unité de l’humain. »
Cette « utopie rétrospective » est le sujet d’Andalousies, la leçon de clôture de Jacques Berque au Collège de France en 1981, publiée en appendice à l’essai Les Arabes et qui se conclut ainsi : « J’appelle à des Andalousies toujours recommencées, dont nous portons en nous à la fois les décombres amoncelés et l’inlassable espérance. »
Mona Chollet
Œuvres de Jacques Berque : Dépossession du monde, Seuil, 1964 ; L’Egypte, impérialisme et révolution, Gallimard, 1967 ; L’Orient second, Gallimard, 1970 ; Langages arabes du présent, Gallimard, 1974 ; L’intérieur du Maghreb : XVe-XIXe siècle, Gallimard, 1978 ; Arabies, Stock, 1978 ; Structures sociales du Haut-Atlas, PUF, 1978 ; Le Maghreb entre deux guerres, Seuil, 1979 (1962 pour la première édition) ; L’Islam au défi, Gallimard, 1980 ; L’immigration à l’école de la République, rapport au ministre de l’Education nationale, CNDP, 1985 ; Mémoires des deux rives, Seuil, 1989 ; Le Coran, traduction, Sindbad, 1991 ; Il reste un avenir, entretiens avec Jean Sur, Arléa, 1993 ; Relire le Coran, Albin Michel, 1993 ; Adonis, Soleils seconds, traduction, Mercure de France, 1994 ; Musiques sur le fleuve, Albin Michel, 1996 ; Adonis, Singuliers, traduction, Actes Sud, 1996 ; Les Arabes suivi de Andalousies, Sindbad/Actes Sud, 1997 (1973 et 1981 pour les premières éditions).
Rencontre avec Jean Sur (mars 2003).
Sur le(s) même(s) sujet(s) dans Périphéries :
Altérité
• * Le fantôme de l’amiral Nelson sur la place Tahrir - 5 janvier 2011
• * « Marianne, ta tenue n’est pas laïque ! » - Les filles voilées parlent, d’Ismahane Chouder, Malika Latrèche et Pierre Tevanian - avril 2008
• * Une femme du monde - Lieve Joris, écrivaine belge - juin 2007
• * Identité - avril 2006
• * Une philosophie de l’Autre - Mélangeons-nous, de Vincent Cespedes - avril 2006
• * L’Occident ou la phobie de la différence ? - La femme, l’étranger - 23 octobre 2005
• * Etrangers - juillet 2005
• * Antonin Potoski, écrivain-voyageur du XXIe siècle - 19 juillet 2004
• * Je suis blanche et je n’aime pas les couillonnades - 4 avril 2004
• * J’ai rêvé d’une grande étendue d’eau sur Arte - 14 octobre 2003
• * Enfants d’ici venus d’ailleurs / L’Autre, revue transculturelle - 27 février 2003
• * « Membre d’un peuple, mais d’un peuple du monde » - Esther Benbassa, historienne du judaïsme - juillet 2002
• * France-Algérie : à mort l’arbitre ! - Tout ça pour des sifflets au Stade de France... - 18 novembre 2001
• * « Eux » et « nous » : une fiction au service du meurtre - « Peut-on diviser la réalité humaine ? » - 20 septembre 2001
• * La confiscation de l’universel - L’Occident et les autres, de Sophie Bessis - août 2001
• * Dernières nouvelles de l’imaginaire du monde - Trigon-film, distributeur suisse spécialisé dans les films du Sud - août 2001
• * Iso Camartin en son esplanade - 16 avril 2001
• * En orbite du monde - Amok, éditeur métèque - novembre 1998
• * L’outsider - Edward W. Saïd, intellectuel palestinien - mai 1998
L’Occident et les autres
• * A la croisée des fleuves - Le Blues de l’Orient, un film de Florence Strauss
Le sionisme du point de vue de ses victimes juives, un livre d’Ella Shohat - décembre 2007
• * L’Occident ou la phobie de la différence ? - La femme, l’étranger - 23 octobre 2005
• * Sortir du « harem de la taille 38 » - Le harem et l’Occident, de Fatema Mernissi
The Good Body, d’Eve Ensler - octobre 2005
• * Antonin Potoski, écrivain-voyageur du XXIe siècle - 19 juillet 2004
• * L’Occident et les autres en poche - 10 octobre 2002
• * « Un détenu politique flambant neuf » - 6 septembre 2002
• * Dernières nouvelles du front de la haine - 11 juin 2002
• * « Eux » et « nous » : une fiction au service du meurtre - « Peut-on diviser la réalité humaine ? » - 20 septembre 2001
• * Guerre à l’Occident ? - 12 septembre 2001
• * La confiscation de l’universel - L’Occident et les autres, de Sophie Bessis - août 2001
• * L’outsider - Edward W. Saïd, intellectuel palestinien - mai 1998
• * Le fil à couper le réel - Un manque dans la perception occidentale - mars 1998

 

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L'Islamologue Jaques Berque.

16 Mai 2011 , Rédigé par intelligentsia Publié dans #divers

L’islam tel que le voyait Jacques Berque existe-t-il vraiment ?

Publié le 4 octobre 2010 par Maurice Vidal - Article du nº 165

Jacques Berque était à l’honneur, dimanche 26 septembre 2010, dans l’émission religieuse «Islam», diffusée de 8 h 45 à 9 h 15 sur France 2.

Né en 1910 à Frenda, en Algérie, mort en 1995 à Saint-Julien-en-Born, dans les Landes, ce fils d’islamologue fut lui-même islamologue parmi les plus réputés, mais aussi ethnographe, sociologue, linguiste et historien. Professeur au Collège de France de 1956 à 1981, il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages et de nombreux articles, dans lesquels sont dénoncés, entre autres, l’autoritarisme bureaucratique du colonialisme, les méfaits de la guerre d’Algérie, l’arrogance des peuples du «Nord» à l’égard des peuples du «Sud»… le tout sur fond d’espérance, car «Il reste un avenir» (Paris, Arléa, 1993) dans lequel l’islam – qu’il vénérait – a toute sa place.

Mais quel islam ?

Cette question ne cesse de diviser ceux qui la posent et ceux à qui elle est posée.

L’islam est-il fondamentaliste ou tolérant ? Egoïste ou altruiste ? Dur ou charitable ? Définitif ou évolutif ? Rejette-t-il machines et concepts, ou cultive-t-il le technologique et le théorique ? Colle-t-il au divin comme le scotch à la vitre ou est-il capable de décoller du divin, et, par suite, de décoller ?

Ces interrogations sont d’autant plus importantes qu’elles n’auraient point vu le jour si certains partisans de l’islam – appelés islamistes – ne confondaient violence et plaidoirie, et ne se réclamaient de l’islam par cette violence même. Car l’islam du réveil de l’islam n’est pas religieux mais politique, et cette politique est à la fois guerrière et rétrograde, comme l’attestent notamment le 11 Septembre et la dissymétrie des devoirs et des droits entre sexes – dont le voile est l’exemple type.

Que l’islam soit l’expression d’un invariant transmis par Dieu à Mahomet il y a quatorze siècles est une évidence. Mais la variation des époques et des milieux est aussi une évidence. L’islam le sait-il ?

Si la libération de la femme apparaît comme une des évolutions majeures de toute société à visage humain, qu’attend l’islam pour libérer «ses» femmes ? Qu’attend-il donc pour évoluer ? Quand cessera-t-il d’être masculinité ? Que peut valoir sa vitalité actuelle s’il la cantonne dans l’immuable ? Ne plonge-t-il pas, comme n’importe quelle civilisation, dans l’univers de la pensée et du mouvant ? N’a-t-il point obligation de jonction avec le relatif et le différent ?

Or, qu’observons-nous aujourd’hui de l’islam sinon la tentation du séparatisme à l’intérieur même de ce dont il ne peut se séparer, et qui n’est autre que la réalité de ce monde ? D’où le piège mortel de la censure, de l’anathème et de l’attentat dans lequel tombent les islamistes. D’où le refus de la modernité, sans laquelle l’islam lui-même ne pourrait être accueilli en Europe !

Qu’il le veuille ou non, l’islam n’est pas seul sur terre, et doit, de ce fait, s’accoutumer à vivre avec d’autres cultures… sans pour autant que leur territoire respectif ressortisse du «Dar el Harb» («Maison de la guerre»), c’est-à-dire d’un espace non islamique à islamiser par la guerre ! Car il n’est point de «vivre-ensemble» qui n’appartienne à un ensemble plus vaste, fait de renouvellements situationnels incessants. D’où la nécessaire primauté du «débattre» sur le «combattre». D’où la désacralisation des concepts. D’où l’urgence d’un «islam de progrès» qui saurait abandonner sa susceptibilité à l’égard de toute critique le concernant pour s’intégrer pacifiquement dans le concert international.

Car enfin, cette religion de la guerre sainte, des suicides offensifs, de l’égorgement rituel des moutons, de la réclusion féminine et du voile aurait-elle oublié que la «Charia» dont elle se réclame sans cesse engage non pas au fixisme, mais au dynamisme, comme l’indique l’étymologie même du mot «Charia» – qui signifie «cheminement» ?

Avouons toutefois que l’islam actuel, tel qu’il se manifeste en Europe, ne semble guère avoir trouvé cette «voie» où voulait le cantonner Jacques Berque. Est-ce la raison pour laquelle ce grand esprit – qui percevait avec émerveillement jusqu’aux «vibrations» du message coranique – n’a jamais souhaité se convertir à la religion d’Allah ?

Maurice Vidal

 

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une dimocratie a la façon marxiste

30 Avril 2011 , Rédigé par intelligentsia Publié dans #politique

selon la these de Lenine le comité central a par exemple le droit d'organiser tous les comités locaux du parti et par concequent de nommer les membres effectifs de toutes les organisations locales...d'imposer à chacunes des status tout fait, de decider sans appel de leur dissolution et de leur reconstitution,de sorte que en fin de compte, le comité central pourrait determiner à sa guise la composition de la supreme instance du parti,du congrés.Aisi le comité central est l'unique noyeau actif du parti,et tous les autres groupements ne sont que ses organes executifs.

le centralisme est selon lenine une condition de réalisation de laquelle dependent la capacité de lutte et l'énergie du parti.

                                     Rosa luxemburg dans" centralisme et                                                                              democratie"

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dans le coran

29 Avril 2011 , Rédigé par intelligentsia Publié dans #religion

DANS LE CORAN

LA CREATION DES ETRES HUMAINS A PARTIR DE L'EAU

Dieu a créé tous les êtres vivants à partir de l'eau. Certains d'entre eux rampent sur leurs ventres ; certains marchent sur deux pattes, et d'autres sur quatre. Dieu crée ce qu'Il veut et Dieu est puissant sur toute chose. (Coran, 24 : 45)

Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? (Coran, 21 : 30)

Et c'est Lui qui de l'eau a créé une espèce humaine qu'Il unit par les liens de la parenté et de l'alliance. Et ton Seigneur demeure omnipotent. (Coran, 25 : 54)

Lorsque nous lisons les versets qui concernent la création des êtres humains et des êtres vivants, nous y découvrons l'évidence d'un miracle. L'un de ces miracles est la création d'êtres vivants à partir de l'eau. Il n'a été possible aux êtres humains de découvrir cela, comme l'exprime clairement le Coran, que des centaines d'années plus tard, grâce à l'invention du microscope.

 

Toute forme de vie a besoin d'eau pour survivre. Par conséquent, les animaux vivant dans des régions arides, ont été dotés de mécanismes permettant de protéger leur métabolisme de la perte d'eau et d'assurer un bénéfice maximal de l'utilisation de l'eau. S'il y a perte d'eau par le corps pour n'importe quelle raison, et si cette perte n'est pas contrôlée, la mort s'ensuivra en quelques jours. Le célèbre scientifique du 17ème siècle, Jan Baptista van Helmont découvrit en 1640 que l'eau contenue dans le sol est l'élément le plus important pour le développement des plantes.

Cette phrase "l'eau est le principal composant de toute matière organique. 50 à 90% du poids d'un être vivant consiste en eau" apparaît régulièrement dans les encyclopédies. De plus, 80% du cytoplasme (élément cellulaire fondamental de tout organisme vivant) de la cellule d'un animal type, est décrit comme étant de l'eau dans les ouvrages de biologie. L'analyse du cytoplasme et sa composition ont été exposés dans les ouvrages scientifiques des centaines d'années après la révélation du Coran. Il est donc tout à fait impossible qu'un tel fait, accepté seulement maintenant par la communauté scientifique, ait pu être connu à l'époque où le Coran a été révélé. Et pourtant, le Coran a attiré l'attention dessus il y a 1.400 ans.

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contactez moi....

28 Avril 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #divers

ce blog est un champ de rencontre pour les intellectuels,pour tous les chasseurs de culture.Dans ce blog vous pourrez trouver les meilleurs textes des meilleurs penseurs dans l'histoire du savoir.vous trouverez des connaissances qui vous seront très utiles.

contactez mon blog,certainement vous seriez beneficiant...

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intelligentsia

27 Avril 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #divers

Intelligentsia

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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Intelligentsia, (du polonais inteligencja, en russe : интеллигенция), est une classe sociale engagée dans un travail de création et de dissémination de la culture, accompagnée par les artistes et les enseignants.

Au XXIe siècle, le terme correspond à l'élite intellectuelle de la nation reconnue et proche du pouvoir. Elle dirige le champ scientifique, littéraire, artistique et dispose le plus souvent d'un relais médiatique important

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le coran et la science :les bienfaits de la prière

27 Avril 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #religion

DANS LE CORAN

COMMENT LA PRIERE ACCELERE LE TRAITEMENT DU MALADE

Et votre Seigneur a dit : "Appelez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui par orgueil, se refusent à M'adorer, entreront bientôt dans l'enfer, humiliés." (Coran, 40 : 60)

Selon le Coran, la prière, signifiant "appeler, s'exprimer, demander, chercher de l'aide", est le geste d'une personne se tournant sincèrement vers Dieu, et cherchant l'aide de son Seigneur, le Tout-Puissant, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, en ayant conscience de sa dépendance envers Lui. La maladie est l'une de ces situations où une personne se sent dépendante et se rapproche encore plus de Dieu. De plus, la maladie est une sorte d'examen, conçu par Sa sagesse, et qui a lieu par Sa volonté, tel une mise en garde pour rappeler aux gens l'aspect éphémère et l'imperfection de la vie d'ici bas, et constitue une source de récompense dans l'au-delà pour le patient et le soumis.

Ceux qui n'ont pas la foi, imaginent que le fait de recouvrer la santé passe par les médecins, les médicaments ou les progrès technologiques de la science moderne. Ils ne pensent jamais au fait que c'est Dieu qui fait en sorte que leur système physiologique fonctionne correctement lorsqu'ils sont en bonne santé, ou le fait qu'Il créé les médicaments et les médecins lorsqu'ils sont malades. De nombreuses personnes se tournent seulement vers Dieu lorsqu'ils en arrivent à la conclusion que les médecins et les médicaments sont inadéquats. Des gens dans une telle situation cherchent l'aide de Dieu seulement, réalisant que seul Lui peut les soulager de leurs problèmes. Dieu a révélé cette tournure d'esprit dans un verset :

Et quand le malheur touche l'homme, il fait appel à Nous, couché sur le côté, assis ou debout. Puis quand Nous le délivrons de son malheur, il s'en va comme s'il ne Nous avait point imploré pour un mal qui l'a touché. C'est ainsi que furent embellies aux outranciers leurs actions. (Coran, 10 : 12)

Quoi qu'il en soit, une personne qui jouit d'une bonne santé, qui n'est ni affligée ni n'éprouve de difficultés quelconques, doit prier et rendre grâce à Dieu pour le confort, la bonne santé et tous les autres bienfaits qu'Il lui a accordés.

L'un des aspects importants de la prière est celui-ci : en plus de prier à haute voix, il est important aussi pour une personne de faire tous les efforts possibles pour prier par des actes. Prier par les actes signifie faire de son possible pour atteindre l'objectif souhaité. Par exemple, un malade doit consulter un médecin spécialiste, prendre les médicaments qui le soulageront, et être hospitalisé si nécessaire, ou bénéficier d'une autre forme de soins particuliers. Parce que Dieu a lié tout ce qui se produit dans ce monde à des raisons spécifiques. Tout ce qui advient dans ce monde et dans l'Univers a lieu conformément à ces causes. Par conséquent, on doit prendre les mesures nécessaires en accord avec ces causes, et toujours attendre une issue qui ne viendra que de Dieu, avec humilité, soumission et patience, en sachant que c'est Lui qui amènera les réponses.

Les effets positifs de la foi et de la prière sur le malade et la façon dont ils accélèrent sa guérison ont attiré l'attention des médecins, qui les recommandent. Sous le titre "Dieu et la santé : est-ce que la religion est un bon médicament ? Pourquoi la science commence-t-elle à croire ?" daté du 10 novembre 2003, dans sa page de couverture et son article principal, le célèbre magazine Newsweek, traite des effets curatifs de la religion. Il rapporte que la foi en Dieu rehausse le moral des gens et les aide à recouvrer plus facilement la santé. Il évoque le fait que la science commence aussi à croire que les personnes croyantes recouvrent plus facilement et plus rapidement. Selon une enquête du Newsweek, 72% des Américains pensent que la prière peut guérir les maux et qu'elle facilite le rétablissement. Des études menées en Grande Bretagne et aux Etats-Unis ont également conclu que la prière réduit les symptômes et accélère le processus de guérison.

Selon des recherches conduites à l'Université du Michigan, les dépressions et le stress sont observés à un degré moindre chez les personnes pieuses. Et selon les découvertes de l'Université Rush à Chicago, le taux de mortalité précoce chez les personnes qui ont la foi et qui pratiquent régulièrement la prière est inférieur de 25% lorsque comparé à ceux qui n'ont aucune conviction religieuse. A l'Université de Duke, cette fois-ci, une étude menée sur 750 personnes ayant subi une angiocardiographie, a scientifiquement prouvé "le pouvoir curatif de la prière". Il a été établi que le taux de mortalité chez les personnes cardiaques pratiquant la prière diminue de 30% dans l'année qui suit l'opération.

Ci

 

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le coran et la science develop des organes

27 Avril 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #religion


DANS LE CORAN

LES PHASES DE DEVELOPPEMENT DES ORGANES HUMAINS

C'est Lui qui a créé à votre intention l'ouïe, la vue et le coeur ; vous n'en êtes guère reconnaissants. (Coran, 23 : 78)

Et Dieu vous a fait sortir des entrailles de vos mères ignorants de tout et vous a accordé l'ouïe, la vue et le coeur afin que vous soyez reconnaissants. (Coran, 16 : 78)

Dis-leur : "A votre avis, si Dieu vous avait ôté l'ouïe et la vue et qu'Il ait apposé sur vos coeurs, quelle divinité, en dehors de Dieu, vous en aurait rendu l'usage ?..." (Coran, 6 : 46)

En effet, Nous avons créé l'homme d'une goutte de sperme mélangé pour le mettre à l'épreuve. Nous l'avons fait entendant et voyant. (Coran, 76 : 2)


Les informations récentes concernant le développement des organes du bébé dans le ventre de la mère sont en parfaite harmonie avec les versets du Coran.

Les versets ci-dessus font référence à un certain nombre de sens attribués par Dieu aux êtres humains. Ces sens sont toujours mentionnés dans un ordre spécifique dans le Coran : l'ouïe, la vue, la sensation et la compréhension.

Dans un article publié dans Journal of the Islamic Medical Association, le Dr Keith Moore déclare que durant le développement du foetus, l'oeil commence à se former une fois que l'oreille interne a terminé sa première phase de formation. Il a déclaré aussi que le cerveau, qui est le centre de la sensation et de la compréhension, commence sa phase de développement après celle de l'oreille et des yeux.98

Les oreilles du foetus commencent à se développer dès le 22ème jour de grossesse et deviennent complètement fonctionnelles dès le quatrième mois. Après cela, le foetus peut entendre des sons dans le ventre de sa mère. Pour cette raison, le sens de l'ouïe se développe avant les autres fonctions vitales chez un nouveau-né. L'ordre présenté dans le Coran est frappant de ce point de vue.

 

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le miracle de 19 dans le coran

27 Avril 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #religion


DANS LE CORAN

LE MIRACLE DU 19 DANS LE CORAN

L'un des miracles mathématiques du Coran est la façon dont le chiffre 19 est codé de manière numérologique dans les versets. Ce chiffre est souligné dans le verset suivant du Coran "Ils sont dix-neuf à y veiller" (Coran, 74 : 30), et encodé aussi dans différents versets du livre. Ci-après une liste d'exemples :

La formule consiste en 19 lettres.

 

Le Coran est composé de 114 sourates (19x6).

La première sourate révélée est le numéro 96 ; elle occupe le rang 19 à partir de la fin.

Les premiers versets révélés sont les cinq premiers de la sourate 96 et le nombre total de lettres contenus dans ces versets est de 19.

 

Comme nous venons de le voir, les cinq premiers versets sont composés de 19 mots. Le " " correspond à une lettre, et non à un mot. De même, les lettres " " ne sont pas non plus incluses dans le calcul.

La première sourate révélée, la sourate al-'Alaq, est composée de 19 versets et de 285 (19x5) lettres.

La sourate an-Nasr, la dernière sourate révélée comprend 19 mots.

 

De plus, le premier verset de la sourate an-Nasr, qui parle de l'aide qui viendra de Dieu, contient 19 lettres.

 

Le Coran contient 114 formules (Bismillah), c'est-à-dire 19 x 6.

Sur les 114 sourates du Coran, seules 113 sourates commencent avec cette formule (Bismillah). La seule ne débutant pas avec la formule est la sourate at-Tawba. De plus, la sourate an-Naml est la seule sourate à contenir deux fois la formule. La première se situe au début et la seconde au verset 30. A partir de la sourate at-Tawba, qui ne commence pas avec la formule, la sourate an-Naml se trouve à 19 sourates plus loin.

 

Il y a une formule au début de la 27ème sourate, à savoir la sourate an-Naml, ainsi qu'au niveau du verset 30. Il existe donc deux formules dans cette sourate. Et c'est la formule située au niveau du 30ème verset qui complète la liste des 114 formules contenues dans le Coran. Lorsque nous additionnons le numéro du verset et celui de la sourate, c'est-à-dire 30 et 27, nous obtenons un total de 57 (19 x 3).

Le nombre total de sourates depuis la sourate at-Tawba (9) jusqu'à la sourate an-Naml (27) est de 342 (9 + 10 + 11 +12 +13 +14 +15 +16 + 17 + 18 + 19 + 20 + 21 + 22 + 23 + 24 + 25 + 26 + 27). Ce chiffre correspond à 19 multipliés par 18.

La somme du nombre de fois où le nom "Dieu" apparaît dans tous les versets dont les chiffres sont multiples de 19 (par ex, versets 19, 38, 57, 76, etc.) est de 133, ou 19 x 7.

La valeur abjad du mot wahd, signifiant "un(e)" est de 19. Ce mot est utilisé avec différents autres mots dans le Coran, par exemple une porte, une variété de nourriture. Il est utilisé 19 fois avec le nom "Dieu".

 

Le total des sourates et du nombre de versets où le mot wahd apparaît 19 fois est de 361 : (19 x 19)

Le nombre de versets entre les premières lettres initiales (Alif, Lam, Mim ; sourate al-Baqarah verset 1) et les dernières lettres initiales (Noun ; sourate al-Qalam, verset 1) est de 5.263 (soit 19 x 277).

38 (19x2) sourates sans lettres initiales sont situées entre la première sourate ayant des lettres initiales et la dernière sourate qui en a également.

Le mot Rahman (Tout-Miséricordieux) apparaît 57 fois (19x3) dans le Coran.

30 chiffres différents sont mentionnés dans le Coran.

 

Le total de ces chiffres (là encore sans prendre en compte les répétitions) est de 162.146. C'est 19 x 8.534 : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9 + 10 + 11 + 12 + 19 +20 + 30 + 40 + 50 + 60 + 70 + 80 + 99 + 100 + 200 + 300 + 1000 + 2.000 + 3.000 + 5.000 + 50.000 + 100.000 = 162.146 (19 x 8.534).

En plus de ces 30 chiffres, le Coran fait référence à huit fractions : 1/10, 1/8, 1/6, 1/5, 1/4, 1/3, 1/2 et 2/3. Ainsi le Coran contient un total de 38 (19 x 2) nombres différents.

La sourate qui possède, si l'on considère depuis le début, 19 versets est la sourate al-Infitar. Une autre caractéristique de cette sourate est qu'elle se termine par "Dieu". C'est en même temps la 19ème apparition du nom "Dieu" à partir de la fin.

La 50ème sourate commençant avec la lettre "Qaf", contient un total de 57 (19 x 3) lettres "Qaf". De même, 57 lettres "Qaf" existent dans la 42ème sourate laquelle commence avec la lettre "Qaf". La 50ème sourate contient un total de 45 versets. Additionnés, ils totalisent 95 (19 x 5). Il existe 53 versets dans la 42ème sourate. Ceux-là totalisent encore une fois 95 (42 + 53).

 

La valeur abjad du mot Majid, utilisé pour parler du Coran, dans le premier verset de la sourate Qaf est de 57 (19 x 3). Comme nous l'avons dit plus haut, le nombre total de lettres "Qaf" est égal à 57.

Lorsque nous additionnons le nombre de fois où la lettre "Qaf" apparaît dans le Coran, nous atteignons un total de 798 (19 x 42). 42 est le numéro d'une autre sourate dont la lettre "Qaf" fait partie des premières lettres.

La lettre "Noun" apparaît seulement au début de la 68ème sourate. Le nombre de fois où elle apparaît dans la sourate est 133 (19 x 7).

Lorsqu'on additionne ensemble le nombre de versets (en y incluant la formule) dans les sourates, dont le nombre est un multiple de 19, le résultat est remarquable :

 

Les lettres "Ya" et "Sin" apparaissent au début de la sourate Ya Sin. La lettre "Sin" y apparaît 48 fois et la lettre "Ya" 237 fois. Le total d'occurrences est de 285 (19 x 15).

Seule une sourate, la septième, commence avec les initiales ""Alif, Lam, Mim, Sad". La lettre "Alif" apparaît dans la sourate 2.529 fois, la lettre "Lam" 1.530 fois, la lettre "Mim" 1.164 fois et la lettre "Sad" 97 fois. Ces quatre lettres apparaissent donc au total 2.529 + 1.530 + 1.164 + 97 fois, c'est-à-dire 5.320 (19 x 280) fois.

Les lettres "Alif, Lam et Mim" sont les lettres les plus fréquemment utilisées en arabe. Elles apparaissent ensemble au début des six sourates suivantes : 2, 3, 29, 31 et 32. Le nombre de fois où ces trois lettres apparaissent dans chacune de ces six sourates est un multiple de 19. Dans l'ordre : 9.899 (19 x 521), 5.662 (19 x 298), 1.672 (19 x 88), 1.254 (19 x 66) et 817 (19 x 43). Le nombre total de fois où ces trois lettres apparaissent dans les six sourates est de 19.874 (19 x 1.046).

Les lettres initiales "Alif, Lam et Ra" apparaissent dans les sourates 10, 11, 12, 14 et 15. Le nombre total de fois où ces lettres apparaissent dans ces sourates est de 2.489 (19 x 131), 2.489 (19 x 131), 2.375 (19 x 125), 1.197 (19 x 63) et 912 (19 x 48).

La fréquence à laquelle les lettres initiales "Alif, Lam, Mim et Ra" apparaissent est de 1.482 fois (19 x 78). La lettre "Alif" apparaît 605 fois, "Lam" 480 fois, "Mim" 260 fois et "Ra" 137 fois.

Les lettres "Qaf, Ha, Ya, 'Ayn et Sad" apparaissent dans une seule sourate, la 19ème. La lettre "Qaf" apparaît 137 fois dans cette sourate, "Ha" 175 fois, "Ya" 343 fois, "'Ayn" 117 fois et "Sad" 26 fois. Le nombre total d'occurrences de ces lettres est 137 + 175 + 343 + 117 + 26 = 798 (19 x 42).

D'autres découvertes sur ce sujet :

Dans tout le Coran,

- Le mot ati' (obéis !) apparaît 19 fois.

- Les mots 'abd (serviteur), 'abid (une personne qui sert), et aboudou (adorer) apparaissent un total de 152 fois (19 x 8).

Les valeurs numériques abjad de certains des attributs de Dieu donnés ci-dessous sont aussi des multiples de 19 :

- Al Wahid (L'Unique) 19 (19 x 1).

- Al Jami' (Le Rassembleur) 114 (19X6)

 

19: UN CHIFFRE EXTRAORDINAIRE

Le chiffre 19 est le total des chiffres 9 et 10 à la puissance 1. La différence entre les chiffres 9 et 10 à la puissance 2 est encore une fois 19.

 

Le Soleil, la Lune et la Terre s'alignent sur la même position tous les 19 ans.255

La comète de Halley passe à travers le Système Solaire une fois tous les 76 ans (19 x 4).256

La place du chiffre 19 dans le triangle de Pascal

 

 

Conclusion:

Le total des 19 premiers chiffres est un multiple de 19.

Le total des 19 premiers nombres est un multiple de 19.

Rapport entre le chiffre 19 et le triangle de Pascal au regard de la révélation séquentielle des versets coraniques :

La 96ème sourate, la première à avoir été révélée, est la 19èmeà partir de la fin. Elle consiste en 19 versets et contient un total de 285 lettres (19 x 5). Les cinq premiers versets de la révélation contiennent 76 lettres (19 x 4).

Les premiers versets de la 68ème sourate, la seconde à avoir été révélée, consiste en 38 mots (19 x 2).

La troisième révélation, la 73ème sourate, contient 57 mots (19 x 3).

 

 

Ceci  [le Coran] n'est qu'un rappel à l'univers. Et certainement vous en aurez des nouvelles bientôt ! (Coran, 38:87-88)

A Lui appartient la souveraineté des cieux et de la terre. II fait vivre et il fait mourir, et II est Omnipotent. (Coran, 57:2)

C'est Lui le Premier et le Dernier, L'Apparent et le Caché et II est Omniscient. (Coran, 57:3)

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le coran et la science

27 Avril 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn, Publié dans #religion


DANS LE CORAN

L'UNIVERS EN EXPANSION

Dans le Coran, qui a été révélé il y a 14 siècles et à une époque où l'astronomie était une science qui en était encore à ses balbutiements, l'expansion de l'Univers était décrite en ces termes :

Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité. (Coran, 51 : 47)


Georges Lemaître

Le mot "ciel", tel que mentionné dans le verset ci-dessus, est utilisé en divers endroits du Coran. Il fait référence à l'espace et à l'Univers tout entier. Là encore, le mot est utilisé dans ce sens, affirmant que l'Univers est "en expansion". Le mot arabe mousi'ouna dans la phrase inna lamousi'ouna traduite en français par "Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité", vient du verbe wasaa, qui signifie "étendre". Le préfixe la souligne le nom ou le titre qui suit et ajoute le sens de "dans une large mesure". Par conséquent, cette expression signifie "Nous déployons le ciel ou l'Univers dans une large mesure". C'est à cette même conclusion que la science est arrivée aujourd'hui.1

 

Jusqu'à l'aube du 20ème siècle, le seul concept qui prévalait dans le monde scientifique était que "l'Univers a un caractère constant et a existé depuis des temps infinis". Cependant, la recherche, les observations, et les calculs effectués grâce à la technologie moderne, ont révélé que l'Univers a eu, en réalité, un commencement et qu'il est sans cesse en expansion.

Au début du 20ème siècle, le physicien russe Alexander Friedmann et le cosmologue belge Georges Lemaître ont estimé d'après des calculs théoriques que l'Univers est en mouvement constant et en expansion.


Edwin Hubble avec son télescope géant

Des observations faites en 1929 validèrent cette théorie. En observant le ciel avec un télescope, l'astronome américain Edwin Hubble découvrit que les étoiles et les galaxies s'éloignaient constamment les unes des autres. Cette découverte est considérée comme étant l'une des plus grandes de l'histoire de l'astronomie. Durant ses observations, Hubble établit que les étoiles émettent une lumière qui a tendance à se décaler vers le rouge selon leur distance. Cela, car selon les lois très connues de la physique, les spectres des rayons lumineux s'orientant vers un point d'observation ont tendance à se décaler vers la couleur violette, alors que les spectres des rayons lumineux s'en éloignant, ont tendance à se décaler vers une couleur rougeâtre. Durant ses observations, Hubble constata que la lumière émise par les étoiles se décalait vers le rouge. En résumé, avec le temps, les étoiles s'éloignent de plus en plus. Les étoiles et les galaxies ne s'éloignent pas seulement de nous, mais elles s'éloignent aussi les unes des autres. Un Univers où tout s'éloigne constamment de tout implique que c'est un Univers qui est en constante expansion. Les observations faites pendant les années qui suivirent cette découverte ont confirmé que l'Univers est constamment en expansion.

Afin de mieux comprendre cela, imaginons que l'Univers est la surface d'un ballon que l'on gonfle. De la même manière que les points sur sa surface s'éloignent les uns des autres à mesure que le ballon est gonflé, les corps célestes s'éloignent eux aussi les uns des autres au fur et à mesure que l'Univers s'étend. Cette théorie avait déjà été avancée par Albert Einstein, considéré comme étant l'un des plus grands scientifiques du 20ème siècle. Cependant, pour se conformer au "modèle statique de l'Univers" qui était généralement admis à l'époque, Einstein avait mis de côté cette découverte. Plus tard, il décrira cela comme étant l'une des plus grandes erreurs de sa vie.2

Ce fait scientifique était décrit dans le Coran à une époque où les télescopes et les progrès technologiques n'étaient même pas encore conçus dans l'imagination de l'homme. Cela ne fait que confirmer que le Coran est bien la parole de Dieu, le Créateur et le Dirigeant de tout l'Univers.

Dans le Coran, révélé voici quatorze siècles, à une époque où la science de l'astronomie en était à ses balbutiements, l'expansion de l'Univers est décrite ainsi:

Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance et Nous l'élargissons constamment. (Sourate adh-Dhâriyât, 47)

Le mot "ciel", utilisé dans ce verset, est employé en divers endroits du Coran pour désigner l'Espace et l'Univers. Ici encore, c'est dans ce sens que le mot est employé. Autrement dit, le Coran nous informe que l'Univers est "en expansion".

C'est exactement à cette conclusion qu'est parvenue la science aujourd'hui.

Jusqu'à l'aube du 20ème siècle, la seule opinion présente dans le monde scientifique était que "l'Univers possède une nature constante et existe depuis un temps infini". Les recherches, les observations et les calculs effectués grâce à la technologie moderne ont cependant révélé que, en réalité, l'Univers a eu un commencement et qu'il est en expansion constante.

Au début du 20ème siècle, le physicien russe Alexander Friedman et le cosmologue belge Georges Lemaître ont calculé théoriquement que l'Univers est en mouvement constant et en expansion.

Cela devait être prouvé par l'observation en 1929. En observant le ciel avec un télescope, l'astronome américain Edwin Hubble découvrit que les étoiles et les galaxies s'éloignaient constamment les unes des autres. Un univers dont tous les éléments s'éloignent constamment les uns des autres ne pouvait qu'être un Univers en expansion constante. Les observations effectuées les années suivantes le confirmèrent. Alors que nul ne pouvait le savoir du temps de la Révélation, le Coran en fit état. C'est parce que le Coran est la parole de Dieu, le Créateur et le Maître de l'Univers tout entier.

 

Depuis l’instant du Big Bang, l’Univers est continuellement en
expansion, à une très grande vitesse.
Les scientifiques comparent l’expansion de l’Univers à la surface
d’un ballon que l’on gonfle.

 

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