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Les idiots utiles....

7 Mai 2016 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #sociologie

Pierre-Antoine Delhommais - Les idiots utiles du terrorisme

Chercher des causes économiques au djihadisme est absurde. N'en déplaise à Thomas Piketty, notre star internationale, et consorts.

PIERRE-ANTOINE DELHOMMAIS

Publié le 03/12/2015 à 06:16 | Le Point

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/pierre-antoine-delhommais/pierre-antoine-delhommais-les-idiots-utiles-du-terrorisme-03-12-2015-1986764_493.php#xtor=CS2-239

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Décidément, les révélations autour de Salah Abdeslam n'en finissent pas de pleuvoir. Toujours introuvable, le terroriste présumé et frère d'un des kamikazes du 13 novembre a pu compter sur de nombreux soutiens pour l'aider dans sa fuite. Parmi eux : Mohammed Amri et Hamza Attou, les deux convoyeurs du fugitif, mais aussi un certain Ali Oulkadi. Selon les informations du Monde, ce Français de 31 ans, d'origine marocaine, compte également parmi les chauffeurs présumés du jeune homme. En effet, la justice belge le soupçonne d'avoir transporté Salah Abdeslam dans sa Volkswagen Golf, au lendemain des attentats de Paris.

Interpellé le 22 novembre, Ali Oulkadi a d'abord nié les faits avant de se rétracter. S'il envisageait de se livrer lui-même à la police, ses amis l'en ont dissuadé, rapporte le quotidien du soir. Le trentenaire revient alors sur la journée du 14 novembre, lorsqu'il reçoit un appel de son ami Hamza Attou, aux alentours de midi. Ce dernier lui fixe un rendez-vous à Laeken, au nord de Bruxelles.

« Je suis cramé »

À son arrivée sur place, Ali Oulkadi aperçoit Hamza Attou et Salah Abdeslam. Ce dernier est presque méconnaissable, habillé d'un bonnet, d'une veste grise et d'un jean sombre. Alors qu'ils s'installent dans un bistrot, une discussion entre le fugitif et Ali Oulkadi s'engage. « Je lui ai directement demandé s'il avait quelque chose à voir de près ou de loin avec ce qui s'était passé à Paris. Brahim avait vraiment des paroles très radicales, il disait parfois, un joint à la main : Il faut le tuer celui-là parce que c'est un mécréant », indique Ali Oulkadi, cité par Le Monde.

Si Salah Abdeslam refuse de répondre à la question de son interlocuteur, il demande néanmoins des précisions sur le nombre de victimes et de kamikazes connus. Puis le fugitif finit par lâcher : « J'ai mis mon nom dans tout, je suis cramé. » Toutefois, il l'assure : « Je ne devais pas être là au moment des faits. » Après cette conversation d'une vingtaine de minutes, le terroriste présumé demande à Ali Oulkadi et Hamza Attou de le déposer dans la commune de Schaerbeek, au nord de la capitale belge. Avant de descendre de la voiture, il aurait pris Ali Oulkadi dans ses bras avant de lui confier qu'il allait « changer de tête » et qu'ils ne se reverraient « plus jamais ».

Consultez notre dossier : Spécial attentats de Paris

http://www.lepoint.fr/dossiers/societe/attentats-paris/salah-abdeslam-je-ne-devais-pas-etre-la-au-moment-des-faits-02-12-2015-1986716_2640.php#r_

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